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 Les Légendes Immortelles

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Vermalis

Vermalis


Messages : 49
Date d'inscription : 04/09/2013

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MessageSujet: Les Légendes Immortelles   Les Légendes Immortelles EmptyLun 7 Avr - 18:40

Les Légendes Immortelles



Prologue





     - Lenwë, Lenwë... appela une petite fille, raconte nous encore une fois comment le monde s'est transformé...


     Le jeune conteur se redressa de son fauteuil de cuir brun, pour approcher son visage souriant près des enfants qui attendaient son histoire. Lenwë était un garçon d'une vingtaine d'année qui venait d'arriver en ville il y a de cela quelques jours. Les habitants avaient d'abord prit peur de lui, le voyant arriver avec ses un mètre soixante treize, ses vêtements sombres comme la nuit et son épée dans le dos, aussi grande que lui, rangée dans un fourreau au motif plus ancien que la ville même. Mais Lenwë s'était présenté devant tout le monde avec un grand sourire, comme étant un conteur errant, voyageant de part le monde, pour rappeler le passé aux nouvelles générations. La plus part des histoires qu'il contait, n'était plus connu du monde, seul quelques anciens se souvenaient des récits qu'on leur avait raconté dans leur jeunesse. Les conteurs de la vieille époque étaient rares dans le monde, à tel point, qu'un village pouvait mettre des décennies, avant d'en voir passer un. C'est donc avec un regard plein de bonté, que la ville accueilli le nouveau venu, lui offrant le gîte et le couvert, en échange d'une part de connaissance. Le conteur s'installait tout les jours dans un fauteuil en cuir, dans un coin sombre de l'auberge où il était installé. Il y passait sa journée entière, lisant un livre qu'il empruntait à la bibliothèque de la ville ou contant des histoires aux petits comme aux grands. Une fois encore, alors qu'il s'apprêtait à parler du passé, il constata que toute l'auberge s'était arrêté, suspendant toute activité, pour l'écouter.


     - Il y a de cela deux siècles exactement, soit en 2016, la Terre était en pleine crise. Les noms étaient différent de maintenant et les cultures comme les langues étaient nombreuses. L'argent dominait le monde, les criminels faisaient parti des gens bien, la loi du plus fort s'exerçait dans les rues, tandis que celle du plus fourbe dominait l'économie... Lenwë balaya son auditoire de ses yeux sombres, presque dénués d'émotions, seul son sourire montrait la joie qu'il avait à conter le passé au public présent. Alors que la planète se mourrait, que les ressources étaient en train de disparaître et que l'Homme cherchait un moyen de fuir le monde en ruine qu'il avait créé, un scientifique cria au miracle. Le professeur Elvich était un astrologue, un scientifique étudiant les étoiles, que l'on pouvait voir à cette époque...


     Le narrateur fit une petite pause, attendant la question qu'on lui pausait toujours à ce moment là.


     - Mais comment tu connais ça gamin, dit un homme d'une quarantaine d'année, tu viens à peine de sortir des jupons de ta mère...
     - Silence Bulgor, le réprimanda aussitôt la tenancière, laisse le raconter son histoire, où je te met à la porte à coup de poil. Elle se retourna ensuite vers Lenwë, et lui dit d'une douce voix, continu mon garçon, les jeunes comment toi son une mine d'or pour notre monde.


     Le conteur contempla un instant le fourreau de son épée, posait à son côté, en appui contre le mur, avant de reprendre là où il en était.


[size=16]     - Elvich avait fait une grande découverte en effet. Un astéroïde d'une taille comme on en n'avait jamais vu jusqu'alors se dirigeait dans notre système solaire. En plus de sa taille impressionnante, la vitesse de l'astre était également plus que supérieur à toute les autres vitesses enregistrées. D'après les calcules, l'astéroïde devait passer très loin de toute les planètes du système solaire. Mais sans comprendre pourquoi, sa trajectoire changea brusquement. Les premières hypothèses furent que le rocher céleste avait du percuter un autre astéroïde en passant près de Pluton. Rapidement, le professeur Elvich réfuta ses hypothèses en observant la nouvelle trajectoire. Le scientifique fut surpris de voir la trajectoire changer chaque jour, comme si l'astre s'amusait à voir toute les planètes de notre système solaire. Les satellites du monde entier se rivèrent alors sur la découverte du professeur, observant l'astéroïde passer près de Neptune, puis d'Uranus, avant qu'il ne prenne la direction de Saturne et ensuite de Jupiter. Les politiciens mondiaux s'organisèrent, paniqués, quand ils apprirent que l'astre prenait la direction de Mars, et qu'il continuerai surement sa course, pour passer à proximité de la Terre. Les scientifiques calmèrent la population et les dirigeants, leur expliquant que l'objet céleste, qu'ils nommèrent " La Larme des cieux ", passerait à plusieurs milliards de kilomètres de la planète, et qu'ils ne couraient ainsi aucun danger. Mais une fois encore, la Larme en décida autrement. Comme si l'astre avait vu la corruption de la planète, engendrait pas l'Homme, elle prit la direction de la Terre. Elle percuterait la planète à une vitesse qui grandissait encore, se détruisant à l'impacte et détruisant la Terre avec elle.[/size]


     Lenwë ferma alors les yeux, comme s'il se concentrait pour la suite du récit. Quand il les rouvrit, l'assemblée était en attente, comme hypnotisée par les paroles du conteur. Doucement, d'une voix douce avec une pointe de tristesse, il reprit son histoire.


     - Voyant que la fin de notre monde était proche, toutes les nations équipaient de l'arme atomique décidèrent à l'unisson de détruire la Larme des cieux. Un compte à rebours international fut mit en place, pour que les tires se fassent en même temps. Toutes les minutes, les artilleurs du monde entier recalculaient la trajectoire des missiles, pour obtenir le meilleur angle de tire possible. Mais en une fois, la Larme fit une chose que l'Homme n'avait pas prévu. Elle accéléra sa course, et commença une descente si rapide, que les dirigeants durent enclencher le plan " pluie de feu " plus tôt que prévu. Le général Américain Stedtson eu alors une promotion, venant de tout les pays armés, et devint ainsi le premier général mondial, mais aussi le dernier. Sur son ordre, toute les ogives nucléaires furent lancées en direction de la Larme des cieux. Pendant quelques secondes, alors que l'astéroïde entrait dans notre atmosphère, la Terre retenait son souffle. Il était possible que les radiations retombent sur les continents, mais les dirigeants avaient fait se sacrifice pour sauver la planète.


     Une nouvelle fois, le conteur s'arrêta, demandant à la tenancière un verre d'eau. Son regard sombre était encore plus triste qu'à son habitude. Après avoir but quelques gorgées, Lenwë reprit péniblement la partie qu'il aimait le moins de son récit.


     - Au moment où les missiles devaient percuter la Larme, celle si se divisa en sept morceaux. Seul celui du milieu reçu la totalité des têtes nucléaires, mais même ainsi, il ne fut pas détruit. Les sept fragments de la Larme prirent des directions différentes dans le monde. Ils tombèrent tous sur un continent différent, continents qui sont toujours les même maintenant, mais portant un autre nom. Le premier à tomber, était celui qui dégageait une lueur rougeâtre et qui s'écrasa dans un building des États-Unis, sur le continent Américain. Le second s'écrasa dans un village Suisse, sur le continent Européen, dans une aura grisâtre. Ce fut ensuite le tour du continent Asiatique à recevoir le fragment entouré de blanc, qui percuta la citée interdite. Puis, à l'unisson, les rochers aux lueurs bleue et verte rencontrèrent les continents Océaniques et Africains. En avant dernier, seulement cinq minutes après le premier impact, les radars indiquèrent qu'un des fragments entra en collision avec l'Antarctique. Quand au dernier morceau de la Larme, qui avait reçu les missiles et dégageait une aura plus sombre que la nuit, mit plus de temps, mais fini tout de même par toucher la Terre, sombrant dans l'eau glacial de l'Arctique.


     Lenwë prit une nouvelle gorgée, avec un léger tremblement dans son mouvement, plongeant son regard dans le vide.


     - Les télévisions du monde se tournèrent vers les fragments, qui venait de faire des milliers de mort. Des équipes de chercheurs furent dépêchés, pour étudier les restes de la Larme, mais avant que la première équipe n'atteigne le morceau qui se trouvait à New-York, le fragment se mit à bouger. La pierre passa d'abord d'une substance dure, à un aspect de magma en fusion. Plus le temps passé, et plus l'aura rougeoyante s'intensifiait. Puis d'un coup, alors que la chaleur était si étouffante, que personne ne pouvait s'approcher du fragment à moins de cinq cent mètres, un Être de trois mètres de haut se dressa, hors de se que l'on pouvait maintenant appeler une capsule spatiale. L'Être avait la même aura que sa capsule, parcourant son corps fort et robuste. Sa tête était dotée de longue cornes de bouc, sa peau était telle la lave sombre et craquelée, et laissait apparaître un liquide bouillonnant et orangé circulant lentement à l'intérieur de l'Être. Si le Diable existait, il ressemblerait à cet Être. Le colosse se dirigea doucement vers la population qui regardait le spectacle de cauchemar, les faisant reculer de peur. Parmi les spectateurs se trouvaient des journalistes, qui filmaient et enregistraient toute la scène, diffusant dans le monde entier. Le géant se mit ensuite à parler, s'arrêtant à mi chemin entre sa capsule et la population. Mais aucun de ses mots n'étaient comprit. Voyant que personne ne réagissait à ses paroles, le colosse de magma ferma se qui ressemblait à ses paupières, puis dans un langage que toute la planète comprit, il dit: " Je suis Fieris, l'un de vos nouveaux dieux, dirigeant de se continent qui portera maintenant mon nom, seigneur du feu et maître des sept flammes. Bientôt, mes frères et sœurs se réveilleront et gouverneront une partie de votre monde. Sur le continent que vous appelez Europe, mon frère Steeliam vous gouvernera. Tandis que mon frère Quakaz dirigera le continent que vous nommez Afrique. Mes sœurs Aquinia et Esthria seront les maîtresses respectives de l'Océanie et de l'Asie. Quand aux jumeaux Louminor et Daarkios, ils se partagerons les terres isolées de l'Antarctique et de l'Arctique... Chacun d'eux donnera son nom à vos continents, et vous ne pourrez rien faire contre notre décision. Nous sommes vos dieux, venu sur Terre pour mettre de l'ordre dans vos vies. Certains d'entre vous seront des élus et obtiendront une partie des pouvoirs que NOUS, vos dieux détenons. Maintenant, tremblez humain, devant la puissance de vos dieux..."


     Le conteur regarda ses mains, comme si quelque chose le dérangeait, avant de finir son verre d'eau et de retourner à son histoire.


     - C'est ainsi que n'acquirent les premiers humains avec des pouvoirs, ceux que l'on nomme la première génération. Ils étaient soixante dix, prit au hasard part les nouveaux dieux. Chaque dieu avait choisi dix humains, leur donnant un fragment de pouvoir. Avant même notre époque, on disait déjà que les mutants de la première génération étaient immortels, qu'ils ne vieillissaient plus, mais pouvaient toujours mourir, assassinés. Les dieux se mirent à faire un rituel et sélectionner soixante dix humains tout les ans, pour agrandir le nombre de mutants. Fieris et sa famille gouvernaient en silence, ne se montrant que pour rappeler leur présence au monde de temps à autre. Le climat changea doucement, ainsi que la face des continents. Le continent de Fieris devint un continent où les volcans étaient légion et où la chaleur était écrasante, obligeant la population à changer de territoire. Steeliam devint le continu le plus avancé en technologie, on y voyait des bâtiments de fer s'élever du sol et des armes à l'ancienne renaître, les armes à feu devenant obsolètes, à cause des armures métalliques, devenant plus résistantes que les protections que l'Homme avait avant l'arrivée des dieux. Le continent Esthria était un continent changeant, passant de vents tièdes à des rafales emplies de chaleur, des tempêtes d'orage éclataient à tout moment comme pouvait naître un blizzard glacial. Sur Aquinia, le temps était aussi changeant que sur Esthria, mais cette fois si, c'est les eaux qui s'agitaient, devant violent, chaud ou frigorifiant. Le continent le plus calme devint Quakaz, où les terres étaient recouvertes par des forêts luxuriantes, mais qui essuyait parfois des tremblements de terre. Et vous connaissez bien ce continent, puisqu'il s'agit de celui où nous nous trouvons. Les deux derniers continents, quand à eux, sont devenu les opposés. Louminor fut éclairé par une lumière si éblouissante, que personne ne pouvait s'en approcher. Qu'en à Daarkios, les ténèbres l'envahir, obligeant la population à fuirent le froid des ombres et la cécité qui gagnait les habitants. Pleins d'histoires naissaient sur ses deux continents, mais celle ci seront pour une autre fois... Même si le nombre de mutants aurait du augmenter avec les années, ce n'était pas le cas. Une guerre éclata entre les mutants, certains voulant prendre le pouvoir, se disant les enfants des dieux, et donc par la même occasion, des dieux eux même. On se rendit compte, que les mutants de seconde génération avait une longévité inférieure à ceux de première génération. Le dernier d'entre eux étant mort cette année. En revanche, on ne sait pas grand chose sur les survivants de première génération. Une rumeur raconte qu'ils sont encore en vie, du moins pour quelques un, qu'ils se cachent dans le monde, pour survivre, mais qu'un jour, ils se réuniront, pour lutter contre leurs créateurs. Bien sur, tout comme la langue qui devint unique sur Terre, à l'image de la langue que parlaient les dieux en arrivant, les noms des habitants changèrent. Ceci permit aux mutants survivants, de disparaître, en changeant leur identité.


     L'histoire terminée, les enfants remercièrent le conteur, lui demandant une autre histoire pour le lendemain, tandis que les adultes reprenaient doucement leurs activités. Lenwë lui, resta assis, ramassant le livre qu'il avait posé quand la petite fille lui avait demandée de lui raconter l'histoire. Il réouvrit le livre à la page où il s'était arrêté, avant de lire pour lui seul, le contenu des pages.
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