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 Histoire de la grande, la fabuleuse, la majestueuse et modeste Madeal

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Droon
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Droon


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Histoire de la grande, la fabuleuse, la majestueuse et modeste Madeal Empty
MessageSujet: Histoire de la grande, la fabuleuse, la majestueuse et modeste Madeal   Histoire de la grande, la fabuleuse, la majestueuse et modeste Madeal EmptyLun 23 Sep - 16:36

De vieux rouleaux de parchemin décrépis jonchaient le sol, il était impossible de ne pas marcher dessus et ils craquaient comme des feuilles sèches d'automne quand le pied s'y posaient. Des étagères couvrent entièrement les murs mais elles sont vides, les livres qu'elles sont censées contenir traînent un peu partout, représentent des menaces pour un pied imprudent, des obstacles vicieux qui rêvent d'étaler de tout son long un pauvre passant suant eau et sang pour traverser la salle. Au bout, trônait un vieux bourreau qui disparaissait sous un tas de papiers et tout genre, et qui menaçait de s'écrouler sous leur poids. Assis devant le bureau, un vieil homme somnolait. Mais en vous entendant entrer, il ouvre brusquement ses yeux d'un bleu très clair, qui était non sans rappeler le jeune givre hivernale.

Ne me dites pas pourquoi vous êtes là, je le sais. Mon réseaux d'espion est très performant. Vous voulez connaitre l'histoire de Madeal n'est il pas? Hé bien! Ainsi soit il! Voilà l'histoire de Madeal!

L'homme frotta son menton glabre, comme regrettant de ne pas y avoir de longue barbe blanche ou grisonnante pour attester de sa sagesse, et se lança dans son récit:


Avant de connaitre l’histoire de Madeal, il faut connaitre son cadre familial. Son père est le septième et dernier enfant qu'on mit ses parents au monde. Sa mère était fille unique- ses parents n'ayant pas eu le temps de procréer un petit frère ou une petite sœur. Devant elle, Madeal a six grands frères et grandes sœurs. Les deux plus âgés sont des garçons, le premier est mort à la guerre, le second guerroie encore. Puis, viennent quatre sœurs toutes mariées et vivant sous le toit de leur époux. Le plus jeune frère aîné de Madeal vit encore sous le toit parental, à l'image de sa plus vielle sœur cadette. Viennent ensuite deux très jeunes jumeaux au tempérament bagarreur et turbulent qui font tourner tout le monde en bourrique- servants, nourrice, parents, grands parents frère et sœur, et même le brave chien à la voix portante qui aboie sas cesse. Pour finir cette longue liste d'enfants, viens la petit sœur, encore bébé qui semble ne rien savoir faire d'autre de sa vie que de pleurer à longueur de journée, apportant la migraine à toute la maisonnée. Les grands parents paternelles de Madeal vivent encore, mais, vieux, importants et séniles, il vivent sous le toit de leur fils.
Tout ce beau monde faisait un raffut phénoménale pendant tout la journée, et même encore un peu la nuit. La maison était réputée pour cela à travers la ville entière! Rien de surprenant, donc, à ce que, le jour où tout fut calme dans la maison, cela n'échappe à personne. Les gens murmuraient entre eux, parlant de malheur et de mauvais sort. Aucun membre de la famille ne pointa le nez dehors de la journée. La rumeur se répandit comme une traînée de poudre qu'ils avaient été atteints d'une épidémie, ou que les dieux s'étaient fâchés contre eux, qu'ils avaient mit un sorcier en colère et foules autres foutaises qui s'y apparentaient.
Le lendemain, comme la maison était toujours calme et que personne ne rapportait avoir croisé quelqu'un, certains- les plus courageux, s'y rendirent. C'était tôt le matin, en plein hiver, et on y voyait encore vraiment goutte. Une foule s'était amassée, des gens trop lâches pour aller voir ce qui se tramait de leurs propres yeux, mais trop curieux pour vaquer à leurs occupations. Donc, les quelques courageux entrèrent -la porte ne résista guère. L'intérieur de la battisse était sombre, car aucune torche ne venait éclairer cette froide matinée. Les hommes s'avancèrent, quand soudain, l'un deux tomba en poussant un cri de terreur, et atterrit dans un SPLASH retentissant. Alertés par le bruit, un homme détalla en criant, et un autre recula- cependant, la curiosité l'emporta et il resta. Ceux qui étaient restés demandèrent à celui qui était tombé ce qui se passait. L'autre se releva et expliqua qu'il avait trébucha sur quelque chose. Tous cillèrent alors pour essayer de voir dans la pénombre. Le corps du père gisait au sol, dans une flaque de sang, le visage figés dans une expression d'une peur indescriptible et d'une douleur incommensurable. Celui qui avait reculé un peu plus tôt détalla alors. Les autres continuèrent l'exploration et découvrirent tour à tour chaque membre de la maisonnée dans le même état que le père. Tous étaient presque méconnaissable tant ils avaient étés lacérés, tranchés, amputés, et dieux sait ce qui avait put leur arriver d'autre.
Alors que les hommes allaient repartir, l'un d'eux fit remarquer qu'il n'avaient pas vu Madeal. Ils se regardèrent, peu avaient encore envie de rester dans le nid même de la mort, et craignaient qu'une quelconque créature maléfique ne surgisse de l'obscurité pour leur offrir le même sort que la famille de la jeune fille, mais la curiosité l'emporta à nouveau, et ils continuèrent l'exploration. Ils finirent par la trouver. Habillée de vêtements sombre, lové dans un coin et complètement immobile, la jeune fille avait été quasiment invisible dans le noir. Elle semblait inconsciente, mais elle respirait encore. Les hommes l'emportèrent alors dehors, et on s'occupa d'elle jusqu'à son réveil. Cependant, quand elle ouvrit les yeux, elle ne savait pas ce qui s'était passé.


Le vieil homme s'interrompit alors et, jugeant son travail terminé, se prépara à reprendre sa sieste:

Officiellement, l'histoire s'arrête là. Mais, moins officiellement, elle continu, en principe, seul Madeal connait cette suite... Mais je suppose qu'elle ne vous intéresse guère pas vrais?

Il s'installa confortablement, satisfait d'avoir put montrer à quel point son réseaux était efficace. Mais, constant que vous restez, il releva la tête, irrité:

Hé bien! Pourquoi diable restez vous donc? Vous voulez connaître la suite?

Grommelant dans sa barbe inexistante, il reprit son récit


Les jours passèrent, défilèrent. Et, peu à peu, des images, des bribes de souvenirs, des réminiscences faisaient surface dans l'esprit de Madeal. Les visage terrifiés, choqués, emplis de douleur de sa maisonnée, les cris étouffés de force-à regret?- les larmes, le sang, son odeur, son touché. Des scènes d'horreur sanglante se succédaient dans son esprit, sans que jamais, l'image du meurtrier ne refasse surface. L'avait elle seulement vu? Où était elle allée se cacher dès que le carnage avait commencé, sans chercher à identifier le criminel?
Puis, enfin, un jour, tout lui revint. Elle comprit pourquoi l'image de la personne qui avait fait ça ne lui revenait pas à l'esprit malgré tout ses effort.
Pour la simple et bonne raison que, à moins de regarder son reflet, on ne peu pas se voir sois même...


Ayant enfin achevé complètement son récit, l'homme sourit et bailla sans retenue pour signifier sa fatigue. Il n'ajouta pas un mot, mais vous lança un regard acéré vous menaçant de troubler encore son sommeil. Quand la porte se referma derrière vous, il s'étira, et se plongea dans les bras de Morphée.
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